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ENVIRONNEMENT : Intégration du réseau de chaleur urbain au bois au collège Dolto

A L’Aigle, le collège Françoise Dolto renonce au chauffage au gaz, pour intégrer le réseau de chaleur urbain au bois. Les travaux de raccordement seront réalisés au mois d’août.
La période des congés d’été est propice aux travaux dans les collèges. Avec en ligne de mire, notamment, les économies d’énergie.


Exemple concret à L’Aigle, où le Conseil départemental va lancer un chantier d’envergure, pour le raccordement des installations de chauffage du collège Françoise Dolto, situé à l’intérieur du périmètre desservi, au réseau chaleur bois de la ville. « Cette démarche s’inscrit pleinement dans notre politique en faveur de la transition écologique et énergétique », se réjouit le président du Département, Christophe de Balorre.


Coûts réduits de moitié !


Les coûts de fonctionnement et d’entretien des chaudières à gaz du collège Françoise Dolto ne plaidaient plus en faveur du dispositif. Restait à réaliser une étude économique, dont les résultats confirment que le basculement sur le réseau chaleur urbain permettra au Conseil départemental de réduire sa dépense de moitié, soit plus de 76 000 € d’économies annuelles !
Dans ce contexte, les deux chaudières – datant de 2009 – vont être déposées. Pas question, pour autant, de les mettre au rebut. L’une va être installée au collège Arlette Hée Fergant, de Vimoutiers, l’autre au collège Félix Leclerc de Longny-les-Villages, établissements dont les terminaux de chauffe, devenus obsolètes, ont plus de 40 ans.

Plus de 100 mètres de canalisation


Au collège Dolto de L’Aigle, un échangeur à plaque va se substituer à la chaufferie ; il sera relié à la sous-station du réseau de chaleur la plus proche, sur le site de l’école Saint-Jean. Le raccordement se fera grâce à une canalisation, de plus de 100 mètres, implantée sous la rue du Maure, qui devra être fermée à la circulation pendant plusieurs semaines, en août.
« L’aboutissement de ce projet est une excellente nouvelle, financièrement mais aussi au plan environnemental. Nous sommes conscients de la gêne occasionnée et remercions les usagers de leur compréhension face à ce désagrément, c’est pour la bonne cause ! », indique Philippe Van Hoorne, maire et conseiller départemental.

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